Dans la renégociation des assurances crédit immobiliers, il faut dire que les banques ont beaucoup à y perdre. C’est pour cela que certains organismes financiers hésitent à communiquer dessus. Pourtant, elles ont obligation d’ouvrir la porte à une renégociation dès que le client en fait la demande. En effet, après avoir eu droit à la renégociation de leurs prêts immobiliers, les Français ont désormais le droit de renégocier l’assurance de leurs crédits immobiliers. Ils ne se priveront pas de le faire.
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Une nouvelle liberté offerte au consommateur
Cette possibilité de renégocier son contre d’assurance prêt immobilier est une nouvelle liberté offerte aux consommateurs. Depuis mars 2017, ils ont la possibilité de faire baisser leur assurance pour leur prêt immobilier. Selon les estimations, plus de 8 millions de Français devraient en bénéficier pour obtenir un meilleur tarif pour leur assurance crédit immobilier (jusqu’à 30 ou 40%). En ouvrant cette possibilité aux consommateurs, l’objectif était de leur permettre d’accéder plus facilement au crédit en augmentant leur pouvoir d’achat de 5000 à 7000 euros par an.
Le principal souci, ce sera de savoir si les banques vont appliquer avec diligence cette mesure. En tout, cas, la plupart d’entre elles expriment déjà des réserves. D’ailleurs, pour faire face à la décision, certaines banques avaient mis en place des assurances groupées leur permettant de recevoir de très grosses commissions. Cependant, une enquête confidentielle de la Direction générale de la concurrence avait permis de mettre en lumière cette pratique.
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Plusieurs économies à la clé
Il faut savoir que l’assurance emprunteur est facturée de plusieurs manières au niveau des banques. Du coup, les différences de tarifs peuvent être assez notables d’une banque à une autre. Selon les chiffres, un couple de 50 ans, non-fumeur ayant emprunté 200.000 euros sur 15 ans va s’élever à 15.000 euros s’il s’agit d’une assurance de groupe. Pour une autre formule, elle est de 12.000 euros.
Quelques résistances constatées
Avec la libéralisation progressive du marché de l’assurance, quelques résistances ont été notées çà et là. En effet, si l’on sait que la loi Hamon, permettant de au consommateur de changer d’assureur n’avait pas beaucoup d’incidence sur le marché, ce nouvel aménagement a apporté un réel changement au bénéfice des consommateurs. Toutefois, beaucoup de banques ne respectent pas encore le délai de 10 jours prévu pour l’examen du dossier au profit d’un assureur concurrent.