On peut dire qu’ils sont en première ligne pour défendre les différents vaccins. Selon une étude inédite, un généraliste sur deux estime que lutter contre les idées reçues est une préoccupation essentielle pour l’ordre des médecins en France. Selon, Marie Camille Tandonnet, médecin généraliste, il s’agit d’une lutte qui concerne tous les professionnels du secteur.
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Un enfant sur deux vacciné par un médecin
Les médecins généralistes vaccinent aujourd’hui plus d’un enfant sur deux, le reste du suivi étant réalisé par un pédiatre. Le reste est pris en charge auprès des PMI (centres de protection maternelle et infantile). En bons médecins de famille, les généralistes sont plus en mesure de savoir si l’on est à jour du tétanos et surtout convaincre les parents que le fait d’immuniser le petit dernier de la rougeole est particulièrement important.
Pour les médecins traitants, qui sont régulièrement présentés comme étant des chefs d’orchestre, sont aujourd’hui montés au front afin de mieux promouvoir la vaccination et de chasser les préjugés. Cependant, il faut dire qu’il s’agit d’un vaste chantier qui a sans doute subi les gestions politiques hasardeuses entre 1994 et 1998 en plus de l’inutile campagne contre l’hépatite a menée en 2009. Avec les soupçons d’effets secondaires comme la sclérose en plaques ou d’autres effets plus néfastes et liés à certains vaccins n’ont cessé d’augmenter. De plus, des épidémies de rougeoles et d’oreillons sont récemment apparues, semant encore le doute au sein des populations.
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Une campagne anti grippe bientôt lancée
Selon le docteur Marie Camille Tandonnet, le médecin de famille peut devenir le pilier sur lequel il faudra s’appuyer. Aussi, la Société Française de Médecine Générale (SFMG) va bientôt lancer la semaine de vaccination contre la grippe et a été initiée par le ministère de la Santé. Alain Fisher, un spécialiste en immunologie pédiatrique va piloter la concertation citoyenne sur la vaccination. Selon lui, les généralistes ont des idées de mesures concrètes afin de relancer la vaccination et les y aider.
Pour la SFMG, la vaccination pourrait sauver la vie à plus de 3 millions de personnes chaque année. Ces estimations ont été obtenues grâce à une large enquête baptisée DIVA. Cependant, la montagne à abattre reste la principale préoccupation des médecins généraliste de France. Il faut dire que les multiples changements de calendrier de vaccination de la part des autorités ne facilitent nullement les choses, selon la plupart des généralistes.