Rien qu’à évoquer leur nom suffit pour qu’une peur bleue s’empare du patient. La crainte de la douleur, une mauvaise expérience dans l’enfance ou un témoignage sont des causes qui renforcent la méfiance de plus en plus de français à se rendre chez un dentiste. Et pourtant, s’abstenir des soins dentaires lorsqu’ils sont nécessaires pourrait engendrer des situations plus dangereuses. Voici quelques astuces pour supporter la douleur chez le chirurgien-dentiste.
Plan de l'article
Les techniques de sophrologie
Du côté des médecins, différentes approches sont mises à l’œuvre pour permettre au patient de déstresser au maximum. Par exemple, la couleur de la salle d’attente, la qualité d’accueil, la façon de s’adresser au patient… tout pensé pour ne pas angoisser davantage le patient. Ainsi, le patient atteint des états particuliers de conscience (relaxation, auto concentration, suggestion), qui l’aident, et au mieux, constituent des solutions contre la peur du dentiste.
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Cela implique que la première démarche à adopter dans la logique de supporter la douleur chez le dentiste s’inscrit dans l’adoption d’un état d’âme plus ou moins serein. Car, d’une certaine façon, le médecin déploie différents moyens techniques comme l’anesthésie pour éviter au patient de sentir les douleurs au cours d’une intervention. Toutefois, lorsque le stress est à son paroxysme, même l’anesthésie ne marche pas, ou elle commence à fonctionner très tardivement, puisque la circulation sanguine est au ralenti. Il convient donc de chasser premièrement la phobie du dentiste.
Sédation par protoxyde d’azote (gaz hilarant)
Après s’être préparé psychologiquement à subir une opération dentaire, il reste à déterminer quel type de sédation convient le mieux pour passer au bloc sans crier de douleur. Le protoxyde d’azote est un gaz inhalé par le patient à travers un masque facial en caoutchouc. C’est l’une des formes de sédation les plus courantes utilisées dans les cabinets dentaires. Les effets s’estompent rapidement une fois le gaz éteint. Il s’agit de la seule forme de sédation sous laquelle les patients peuvent conduire après l’intervention et manger dans les 12 heures suivant l’intervention.
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Sédation intraveineuse
Cette forme de contrôle de la douleur et de l’anxiété consiste à injecter un sédatif dans une veine du bras ou de la main du patient. Cette approche est généralement réservée aux patients subissant des procédures dentaires importantes ou aux patients extrêmement anxieux. Elle est extrêmement puissante, et les dentistes doivent surveiller le niveau d’oxygène, et au besoin, en apporter de supplémentaires. Avec la sédation intraveineuse, le patient est éveillé, mais très détendu. Il suffit de demander au dentiste s’il est autorisé à utiliser cette forme de sédation, et le cas échéant, s’en servir pour passer son opération sans douleur.
Sédation orale
Un médicament oral, tel que Halcion agit sur le système nerveux central pour aider les patients à se détendre. Les sédatifs oraux ne sont souvent pas prescrits, car ils prennent environ 30 minutes avant que leurs effets ne se fassent sentir et peuvent provoquer une somnolence qui peut durer des heures.
Anesthésie générale
Avec cette technique, le patient est endormi pendant toute la durée de l’intervention. Les patients nécessitant une anesthésie générale peuvent être traités dans le cabinet du dentiste, mais le plus souvent, ils sont traités en milieu hospitalier.
En effet, ce type d’anesthésie comporte des risques, notamment une chute soudaine de la pression artérielle et des battements cardiaques irréguliers, de sorte que le patient doit être étroitement surveillé.
Pour ces raisons, l’anesthésie générale n’est pas généralement utilisée que si des soins dentaires importants sont nécessaires et lorsque d’autres formes de sédation ou de contrôle de la douleur ne suffisent pas à vaincre la peur.