Réduction de l’impôt sur le revenu, plafonnement global des niches fiscales, réduction de l’ISF, etc., les avantages sont nombreux pour ceux qui souhaitent investir dans le capital d’une PME. Cependant, il faut dire qu’il s’agit d’un pari risqué, car vous n’êtes pas toujours assuré d’avoir un bon retour investissement. La pratique est assez courante en France, mais le nombre de personnes ayant perdu de grosses sommes aussi. Dès lors, il convient de prendre en compte certains éléments avant d’investir dans une PME.
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Un pari tentant
Le fait de profiter de la croissance d’une entreprise peut être un pari tentant. D’ailleurs, les tickets d’entrée sont souvent fixés à plusieurs milliers d’euros. Cependant, en cas de dépôt de bilan, vous perdez tout simplement votre investissement direct PME. Du coup, avant d’investir dans une entreprise, le mieux serait d’exiger de voir son bilan. N’hésitez pas à le soumettre à un expert-comptable afin qu’il vérifie l’exactitude des chiffres avancés.
Pour sélectionner la société, vous avez la possibilité de voir sur le web les sites spécialisés dans la mise en relation d’investisseurs avec des PME. Vous pouvez aussi solliciter un réseau de business angels afin qu’ils vous éclairent sur votre future opération. À noter que le fait de souscrire en direct dans le capital d’une PME vous évite de passer par des intermédiaires. Cependant, ceci vous prive de la diversification que vous offrent certains holdings qui collectent des fonds au niveau de plusieurs investisseurs pour ensuite choisir une PME.
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Un triple avantage fiscal
En contrepartie du risque et à condition de garder les parts environ 5 ans, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu ou encore d’une réduction ISF. Autre avantage intéressant, vos parts seront exonérées d’ISF. Toutefois, lorsque vous revendez votre investissement direct PME avec une plus-value, celle-ci sera, en revanche soumise aux prélèvements sociaux. Elle peut être aussitôt taxée à l’impôt sur le revenu au premier euro et ceci dès l’application d’un abattement variable selon la durée de détention des titres. D’abord, elle est imposée au deux tiers les 6 premières années. Ensuite, elle est totalement exonérée.
Un engouement pour les PME
En France, on note aujourd’hui un réel engouement pour les PME. En effet, elles sont source de très bonne plus-value si l’entreprise parvient à connaitre une croissance importante et durable. Pour le moment, on peut dire que le taux d’échec est relativement élevé, car plus de 60 % des PME déposent le bilan avant la 5e année d’activité en France. Cependant, tout laisse croire qu’il s’agit d’un secteur d’avenir.